Le porte-parole du gouvernement a confirmé que des « mesures supplémentaires » vont être prises pour enrayer l’aggravation de l’épidémie en Ile-de-France et dans les Hauts-de-France. Un nouveau dispositif va être mis en place dès le week-end prochain. Reste à savoir quelle en sera la formule. Confinement partiel ou permanent ? Voilà l’équation qui se pose depuis plusieurs jours au plus haut sommet de l’Etat, à l’heure où de nouvelles restrictions se profilent en Ile-de-France afin d’y enrayer la propagation de la Covid-19 et de ses variants les plus dangereux.Mardi, à l’issue du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a confirmé que des « mesures supplémentaires » allaient être prises dans ce territoire, mais aussi dans les Hauts de France où tout un département (le Pas-de-Calais) est déjà reconfiné chaque week-end, une solution que l’exécutif s’était jusqu’alors refusé d’appliquer dans la capitale. Les services de réanimation saturés Ce jeudi, le premier ministre Jean Castex va dévoiler la nature des restrictions qui vont être mises en œuvre à Paris et dans les sept autres départements d’Ile-de-France. Se dirige-t-on vers un couvre-feu avancé à 17 heures, combiné à un confinement fixé le week-end ? Cette mesure d’exception va-t-elle être généralisée en semaine, au risque d’aggraver la situation économique des entreprises ? Depuis mercredi, des concertations seront menées par Matignon avec les élus locaux concernés afin de trouver le bon dosage et la formule la mieux adaptée à l’évolution épidémiologique des territoires « sous contrôle renforcé », mais aussi à leurs spécificités économiques et démographiques, les deux étant liés (la région Ile-de-France regroupe à elle seule plus de 12 millions d’habitants). Jeudi, soir le quotidien Les Echos annonçait, à partir de tendances recueillies auprès de sources officielles, qu’ un confinement de week-end était, à ce stade, le scénario privilégié par les pouvoirs publics en Ile-de-France. Le taux d’incidence du virus continue en effet à y grimper : de 391 cas positifs pour 100 000 habitants vendredi dernier, l’indice a grimpé à 400 en début de semaine, bien supérieur au seuil d’alerte de 250. A l’échelle des départements, la Seine-Saint-Denis (499,3) et le Val d’Oise (496) présentent les signaux les plus inquiétants. Le nombre d’hospitalisations reste toutefois la variable la plus scrutée par l’Etat qui indexes ses mesures sur les admissions en services de réanimation et leur capacité d’accueil : mardi, le nombre de patients recensés s’y élevait à 1 164 patients, un chiffre plus élevé qu’au 12 novembre dernier (1134). le taux d’occupation des lits dépasse les 100%.

[...]

Jeudi, le premier adjoint d’Anne Hidalgo avait émis l’idée de mette Paris sous cloche pendant trois semaines. L’élu est finalement revenu sur ses propos. La polémique a enflé subitement en fin de semaine dernière lorsque Emmanuel Grégoire, le premier adjoint de la maire de Paris, a mis sur la table la solution d’un confinement général pour juguler l’épidémie de la Covid-19 qui flambe dans la capitale : dans la foulée de l’annonce faite par le premier ministre Jean Castex de placer vingt départements sous surveillance renforcée, dont la totalité de ceux d’Ile-de-France , le bras droit de la maire Anne Hidalgo a « posé la question d’un durcissement du confinement à court terme, de façon à vraiment redonner de l’oxygène, avec la perspective dans trois semaines, de tout rouvrir ». Face aux tensions provoqués localement par ces propos, l’élu a corrigé le tir dès le lendemain en soulignant que cette mesure drastique « n’a jamais été une demande de notre part, mais simplement une hypothèse nous souhaitions étudier ». L’Etat n’a pas manqué de réagir par la voix du premier ministre Jean Castex lors d’un déplacement à Nantes (Loire-Atlantique) : interrogé sur la proposition émise jeudi par ce membre important de la Municipalité parisienne, le chef de gouvernement l’a qualifié de « fadaises », soulignant que la perspective d’une réouverture totale des commerces et des lieux culturels après un confinement de trois semaines ne garantissait pas un retour à la normale : « vous savez très bien qu’avec les variants etc, ce n’est pas possible» a déclaré le locataire de Matignon. L’idée initiale d’Emmanuel Grégoire était en effet de mettre en place « un dispositif sanitaire complémentaires » à celui de l’Etat qui se limite, pour l’instant, à un couvre-feu à 18 heures, comme partout en France, et à la fermeture administrative des bars, restaurants, des salles de sport et de concert, des théâtres, des cinémas et, depuis fin janvier, des centres-commerciaux supérieurs à 20 000 m². Vendredi, l’adjoint d’Anne Hidalgo a donc préféré rétropédaler, soulignant qu’un confinement général ne se justifierait qu’à l’échelle régionale, et non au seul territoire de la capitale. Ce samedi, Jean Castex préside une réunion avec les préfets et directeurs généraux des Agences régionales de Santé des 20 départements qui font l’objet d’une « surveillance renforcée ». S’ensuivront une série de concertations entre les représentants de l’Etat et les élus des communes concernées afin d’examiner l’éventualité d’un durcissement des restrictions si la situation épidémique devait continuer à s’y aggraver. Rappelons qu’à Paris, le taux d’incidence dépasse désormais les 300 nouveaux cas pour 100 000 habitants.

[...]

L’Assemblée nationale devait se prononcer sur l’article 49 de la loi Pacte* qui supprime l’obligation de maintenir la majorité du capital du groupe dans le giron de l’Etat. Engagé depuis plusieurs mois, le projet de privatisation d’ADP vient de passer une étape législative décisive : jeudi, les députés ont adopté, en seconde lecture (par 42 voix, contre 17 contre), l’article 49 de la Loi Pacte qui autorise l’Etat à se désengager du capital de l’entreprise, gestionnaire des principaux sites aéroportuaires d’Ile de France, dont Orly, Roissy Charles-de Gaulle et Le Bourget. Ce vote n’est pas une surprise : le texte avait déjà été approuvé une première fois par l’Assemblée en octobre 2018, la contestation parlementaire la plus vive s’étant manifestée sur les bancs du Sénat qui l’avait rejeté en février dernier, au motif que la cession du groupe à des opérateurs privés contrevenait à des enjeux de souveraineté et de sécurité nationales, autant qu’il représentait un non-sens économique. Ces arguments sont aujourd’hui martelés par les oppositions politiques de tous bords : en chœur, les représentants communistes et LFI (La France Insoumise) suspectent le gouvernement de vouloir faire un « cadeau à Vinci » (actionnaire majoritaire d’ADP et candidat à la reprise du capital) en guise de réparation après l’abandon du chantier de l’aéroport à Notre-Dame des-Landes dont il devait être l’exploitant. Un front auquel se sont joints des députés socialistes dans un projet commun visant à dénoncer la mesure devant le conseil constitutionnel, qu’ils ont annoncé vouloir saisir. 170 millions d’euros de bénéfice Bruno Retailleau, chef de file des Républicains au Sénat, pointe une « erreur stratégique » semblable à celle qui avait amené le gouvernement de Dominique de Villepin à vendre le secteur autoroutier à Vinci entre 2005 et 2007 : « les principes libéraux nous apprennent qu’il ne faut jamais céder un monopole » car ce type d’opération « aboutit toujours à privilégier de façon démesurée des intérêts privés ». Dans un registre plus sécuritaire, l’ancien président du conseil des Pays de la Loire juge que c’est « une faute de privatiser les aéroports qui abritent nos frontières ». La privatisation d’ADP se traduira par une concession de 70 ans au profit du futur propriétaire. Une opération que le ministre de l’Economie Bruno Le Maire estime nécessaire « pour garantir le développement de ce fleuron économique ». Rappelons que le groupe, détenu à 50,6% par l’Etat a dégagé quelque 170 millions d’euros de dividendes en 2018. Une partie de ces gains seront reversée au sein d’un fonds destiné à financer l’innovation. Quant au montant de la vente des participations publiques, il devrait se chiffrer aux alentours de 10 milliards d’euros. Mardi dernier, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux défendait le projet sur les ondes de la radio France Inter. Et d’argumenter que « le rôle de l’Etat c’est de s’occuper de l’éducation, de la recherche, de la santé, de la justice, de la sécurité, et donc il faut aussi savoir dire qu’il y a certaines activités qui doivent

[...]

La mesure réintroduite par le gouvernement vise à encourager la transformation numérique du secteur industriel et faire émerger de nouveaux modes de production dans l’ensemble des filières stratégiques. Fin septembre, lors d’un déplacement sur le site Dassault Système à Vélizy-Villacoublay (Yvelines), le premier ministre Edouard Philippe a dévoilé les grandes lignes d’un plan de redynamisation de l’industrie française axé sur une série de mesures incitatives au renouvellement des équipements. Le projet s’inscrit dans un budget de 500 millions d’euros, dont la moitié va se traduire par le versement de subventions publiques accordées au titre du Programme d’Investissement d’Avenir. L’autre partie passera « en suramortissement », a annoncé Matignon. De quoi s’agit-il ? Le dispositif, bien connu dans les milieux industriels, parle plus particulièrement aux professionnels du « print » qui se sont appuyés sur ce levier fiscal entre 2015 et 2017 pour amorcer leur mutation technologique. Inutile de dire que l’annonce d’Edouard Philippe a résonné bien au-delà des Yvelines le 20 septembre dernier, et interpellé l’ensemble des entreprises du secteur en Ile-de-France, depuis l’imprimeur à Boulogne-Billancourt jusqu’au spécialiste parisien de l’édition, à l’instar de la nouvelle librairie PUF installée dans le VIème arrondissement de la capitale où des livres sont désormais fabriqués à la demande grâce à une Espresso Book Machine. Un coût réduit de 11% Concrètement, le « suramortissement », réinstauré pour une période de deux ans au profit des PME qui engagent des dépenses dans les équipements numériques, s’ajoute à l’amortissement fiscal classique imputable sur le niveau du bénéfice soumis à l’impôt. Il offre ainsi la possibilité aux entreprises de déduire fiscalement le coût de leur actifs jusqu’à 140% (contre 100% dans le régime de base). L’éligibilité à cette mesure ne s’étend pas sur tous les biens acquis. Son effet sera circonscrit à l’achat de certains matériels répertoriés dans les registres de la robotique et du digital. Edouard Philippe a notamment énuméré « les système d’impression 3D, les capteurs connectés, les logiciels de gestion de la production ». En rythme de croisière, le mécanisme donnera lieu à une économie d’environ « 11% » sur la facture globale de ces équipements: « le prix d’une machine de 100 000 euros sera ainsi abaissé à 89 000 » a précisé le premier ministre.

[...]

La 55e édition du Salon international de l’agriculture qui a eu lieu fin février à Paris s’est conclue sur un bilan positif. Des milliers de personnes et plus de 66 délégations étrangères ont participé à la plus grande ferme éphémère de France. Des personnalités politiques y ont également participé. La nouvelle édition du Salon international de l’agriculture a eu lieu à Paris début 2018. Selon les statistiques, plus de 672.500 personnes se sont rendues à cet évènement incontournable du secteur de l’agriculture. Plusieurs personnalités politiques ont été présentes, dont le président de la République. Les visites officielles de politiques français Par rapport à l’année dernière, la fréquentation de cette édition du Salon international de l’agriculture enregistre une hausse d’environ 8,64%. Les responsables politiques français ont réalisé une quarantaine de visites officielles à la plus grande ferme éphémère de France. En plus du président, le ministre de la Transition écologique s’est rendu à cette nouvelle édition. Ce dernier a rencontré Christiane Lambert, la présidente de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA). Les participants ont également observé la présence du ministre de l’Education nationale, qui s’est rendu à cet évènement important pour l’économique locale et régionale. Les conseils pour mieux gérer les activités agricoles La 55e édition du Salon international de l’agriculture de Paris s’est déroulée du 24 février au 4 mars, ) l’espace d’expositions Paris Porte de Versailles. Les organisateurs ont accueilli entre 630.000 et 650.00 visiteurs cette année. Les professionnels qui viennent de se lancer sur ce marché ont eu la possibilité d’échanger sur bonnes pratiques avec des agriculteurs expérimentés dans l’objectif de découvrir des nouvelles stratégies pour améliorer leur rendement. Les éditeurs de progiciels ont eu l’occasion de présenter leurs solutions personnalisées pour mieux gérer les activités agricoles tout au long de l’année. Dans la plupart des cas, les ERP qu’ils proposent sont facilement adaptables aux particularités de chaque métier et simples d’utilisation. Depuis 1990, les experts de Prios ont accompagné les agriculteurs et d’autres professionnels dans la réalisation de leurs projets. Grâce aux solutions logicielles performantes proposées par les intégrateurs de Prios, les professionnels de divers secteurs d’activité ont réussi à optimiser leur système de l’information et leur structure technologique. Avant de vous recommander une solution ERP pour la gestion agricole, ils analysent vos besoins et les particularités de votre réseau.

[...]

Le Salon Paris Animal Show donne rendez-vous aux propriétaires d’animaux, aux éleveurs et aux autres professionnels à l’Espace d’exposition Paris Porte de Versailles. L’événement se déroulera du samedi 14 au dimanche 15 janvier 2017 dans le Hall 6. C’est l’occasion de participer à des expositions, mais également de découvrir des solutions pour l’entretien des animaux. Le Salon Paris Animal Show est dédié aux chiens, aux chats, aux reptiles, aux poissons et à d’autres animaux de compagnie. La 2ème édition s’adresse au grand public, notamment aux propriétaires d’animaux et aux éleveurs. Cette année, le salon propose à ses visiteurs 2 expositions qui permettront de découvrir 39 races de chats et 59 races de chiens. Les personnes intéressées peuvent s’inscrire dès maintenant sur le site du salon et télécharger le guide des animaux de compagnie. Pourquoi participer à Paris Animal Show ? Paris Animal Show s’adresse à plusieurs profils d’exposants, dont les éleveurs, les laboratoires de médicaments pour les animaux de compagnie, ainsi que les fabricants de mobilier et d’accessoires. Les professionnels auront l’occasion de présenter leurs nouveaux produits sur leurs stands et à travers les animations du salon. C’est une opportunité de trouver de nouveaux clients, mais également pour développer la notoriété des marques. Tout savoir sur les solutions de traitement contre les puces et les tiques La plupart des propriétaires de chats et chiens se confrontent à des problèmes de parasites au moins une fois par an. Lors de leurs sorties à l’extérieur, les animaux risquent de contracter divers parasites, dont les tiques et les puces sont les plus courants. Ces parasites vivent à l’extérieur des maisons et cherchent en permanence des hôtes pour des nourrir de leur sang. Les piqures des puces et tiques sont nocives pour la santé des chiens et chats, car ils peuvent provoquer des allergies et des maladies graves. De plus, si les animaux avalent les puces, ces dernières peuvent développer le ver plat dans le système digestif. Pour éviter toutes ces maladies, les professionnels recommandent un traitement régulier des chiens et chats contre les parasites. Dans cette logique, la société MSD propose les comprimés Bravecto qui assurent une protection des animaux tout au long de l’année. Ces produits peuvent être acquis sur plusieurs boutiques en ligne, dont Rue du Commerce. Les comprimés antiparasites pour les chiens et les chats Pour assurer un traitement continu contre les puces et les tiques, la société recommande d’administrer régulièrement les comprimés Bravecto. De plus, le traitement doit être effectué sur tous les animaux de la maison, afin d’éviter que les parasites trouvent des nouvelles hôtes. Les comprimés Bravecto sont disponibles en plusieurs formats, adaptés à la taille et au poids de tous les animaux de compagnie. Ils sont vendus uniquement sur présentation d’une ordonnance du vétérinaire. De plus, chaque ordonnance est délivrée pour un seul animal et le dosage s’adapte à sa pathologie et à sa taille.

[...]

En dehors des zones touristiques internationales où les ouvertures sont automatiques, les autres commerces seront autorisés à accueillir de la clientèle douze dimanches par an à Paris. La maire de Paris a remporté son bras de fer contre l’ancien ministre de l’Economie Emmanuel Macron en obtenant du conseil constitutionnel que la municipalité parisienne conserve sa prérogative en matière d’ouvertures dominicales. La loi pour la Croissance et l’Activité mise en œuvre 2015 prévoyait en effet un régime d’exception dans la capitale en plaçant ce pouvoir dans le giron du Préfet, premier représentant de l’Etat sur le  territoire. Ce qu’avait vivement contesté Anne Hidalgo, déjà très réservée sur ce chapitre de la Loi Macron. En juin, elle reprenait la main sur le dossier et promettait de fier un cadre réglementaire à la rentrée. La nouvelle législation permet aux maires de toutes les villes de France d’accorder jusqu’à 12  dérogations par an aux commerces désireux d’ouvrir le dimanche. Dans un premier temps, le Préfet avait opté pour cette formule maximale et curieusement la maire de Paris va, malgré sa défiance initiale, opter pour la même. Une décision que le premier adjoint Bruno Julliard juge « pragmatique » en ce qu’elle « s’appuie sur la réalité des rythmes de vie des Parisiens, dans un contexte économique difficile pour les commerçants, touchés notamment par la baisse de la fréquentation touristique ».En agissant de la sorte, la mairie réaffirme sa volonté de de ne pas pénaliser les petits commerçants par rapport aux grandes enseignes situées dans les zones touristiques internationales où, on l’a dit, l’ouverture est désormais indépendante de la volonté du Maire. Le projet sera présenté en conseil municipal  début novembre. Les élus seront alors invités à émettre un avis seulement consultatif, le dernier mot revenant au conseil de la Métropole du Grand Paris. Jérôme ALBERT

[...]