Affaire Sephora : Bernard Arnault conteste la légitimité du Clic

A l’occasion d’une intervention sur BFM Business, le patron de LVMH Bernard Arnault s’est dit « consterné » par l’attitude du syndicat à l’origine de la plainte qui a conduit la justice à interdire au magasin Séphora des Champs-Elysées de fermer à 21heures.

Quand le patron du n°1 du luxe français met les pieds dans le plat, ça dégomme. Ce matin, Bernard Arnault, PDG de LVMH, la maison-mère de l’enseigne de parfum et cosmétiques Sephora, a donné son avis sur la décision de justice qui interdit à son magasin des Champs-Elysées d’ouvrir le soir au-delà de 21 heures.
Il s’est notamment dit consterné par le fait que cette affaire a été déclenchée par un « syndicat extérieur à l’entreprise, sans légitimité pour agir de la sorte et contesté par les salariés ».

Bernard Arnault pointe ainsi le Clic P , une intersyndicale formée par la CGT, la CFDT, le Seci-Unsa, SUD, CGC et FO pour défendre, dit-elle, les intérêts des commerçants parisiens et de leurs salariés.

Travail de nuit : des salariés volontaires

Rappelons que la procédure que cette entité a engagée a contraint le magasin Séphora à cesser son activité tous les soirs à 21 heures, au lieu de minuit jusqu’alors et même jusqu’à 1 heure du matin le week end.
Le patron de LVMH est même allé plus loin en prétendant que le Clic lançait de telles poursuites « pour des raisons purement financières » ce qui, selon ses dires, lui aurait même permis « de gagner pratiquement 10 millions d’euros ».

Il en profité pour rappeler que les salariés employés en horaires de nuit étaient  «tous volontaires» pour le faire, qu’ils percevaient « une majoration salariale de 25% et «bénéficient tous d’un certain nombre de conditions de sécurité » comme la possibilité de bénéficier d’un retour ne taxi chez eux » après le travail.

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