A l’échelle nationale, la hausse de la taxe foncière a dépassé 20% sur la période 2007-2012. C’est déjà très important, mais ça l’est encore plus à Paris où la progression du même impôt a culminé à +67%, indique un rapport réalisé par l’Union nationale des Propriétaires Immobiliers.
Près d’un mois après une précédente étude réalisée par le Forum pour la Gestion des Villes, l’Union Nationale des Propriétaires Immobiliers publie un baromètre de la taxe foncière en France. Ses résultats confirment la première tendance : les impôts locaux ont beaucoup augmenté ces dernières années, tant pour la taxe d’habitation que pour la taxe foncière.
Selon l’UNPI, cette dernière a progressé de 21% en moyenne sur ces cinq dernières années, dont 13% en raison des hausses décidées au niveau des conseils généraux (8% pour les communes). Un niveau deux fois plus élevé que l’inflation mais qu’a pourtant pulvérisé Paris (+67%, hors Taxe d’enlèvement des ordures ménagères) sur la période observée.
La capitale devance de très loin les villes d’Argenteuil (+36%), Nantes (+30%) ou Saint-Denis (+30%). Malgré cette explosion, les propriétaires parisiens ne payent pas la taxe foncière la plus lourde de France. En 2012, le taux de cet impôt s’établit pour eux à 19%, rien à voir avec ce que connaissent les habitants de la ville de Nîmes (67%), Le Havre (66%) ou Tourcoing (65%). A Marseille, c’est 57%, à Toulouse 52%, à Lyon 33%.
Selon l’étude publiée en septembre 2013 par le Forum pour la Gestion des Villes, le montant de la taxe foncière s’élève, à Paris, à environ 635 € par foyer. Mais les hausses annuelles enregistrées entre 2007 et 2012 ont frisé les 10%.
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