L’écotaxe appliquée dès octobre sur le périph’ parisien

Les quatre portiques déjà installés sur le périphérique parisien vont être utilisés dans le cadre du nouveau dispositif transit poids lourd qui remplace l’écotaxe.

L’été dernier, Ségolène Royal a dévoilé un second projet d’écotaxe, moins étendu que la première mouture retirée fin 2013 sous la pression des bonnets rouges bretons.

Pour faire clair, le dispositif, nouvellement baptisé « péage transit poids lourd », s’appuiera sur une partie des portiques déjà installés sur le réseau routier français. Cette écoredevance s’appliquera sur 4 000 kilomètres de tronçons (contre 15 000 dans le projet initial). Les 35 km du périphérique parisien étaient inclus dans la boucle. Son entrée en vigueur dans la capitale n’est donc pas une surprise. Mais la maire de Paris, Anne Hidalgo, souhaite aller vite. Quatre délibérations anti-pollution seront soumises les 29 et 30 septembre aux conseillers parisiens.

Réduire le transit international autour de Paris

L’une d’entre elles portera sur l’instauration d’une écoredevance frappant les poids lourd de de 3,5 tonnes qui emprunteront la ceinture périphérique de la capitale. Si le texte est adopté, il entrera en vigueur dès le 1er octobre, mais à titre expérimental, pendant une durée de trois mois. Autrement dit : le service sera activé mais  il ne deviendra payant qu’au 1er janvier 2015, date de sa mise en œuvre à l’échelle nationale. Il en coûtera alors à peu 0,13 euros par kilomètre aux transporteurs qui circuleront sur cet axe. La recette devrait s’éler à 5 millions d’euros par an pour la Ville de Paris.

Selon Christophe Najdovski, adjoint en charge des transports, ce péage doit avoir un effet dissuasif et réduire le «transit international» du boulevard périphérique, «source de beaucoup de nuisances pour les riverains».

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