Stationnement : le PV va-t-il flamber à Paris ?

Si la nouvelle est confirmée, les automobilistes parisiens vont l’avoir mauvaise : la Mairie projetterait de doubler les tarifs de stationnement et le montant du PV.

Dans une campagne électorale, il faut toujours prêter l’oreille à ce qui ne se dit pas. Entre les lignes du discours officiel, c’est souvent un autre programme qui se dessine, en « creux ».

La candidate Anne Hidalgo s’était engagée à ne pas augmenter les impôts locaux.
Pour être tenue, cette promesse devra sans doute être contrebalancée par une mesure alternative, d’autant que 400 millions d’euros feraient défaut pour équilibre les comptes municipaux : la hausse coût du stationnement, et le montant des contraventions serait une des envisagée par l’équipe de la nouvelle maire de Paris. C’est en tout cas ce que croit savoir le journal Le Parisien. Dans un article publié ce mercredi, le quotidien écrit que « la mairie de Paris réfléchit à une augmentation d’un moins 50% du tarif horaire du stationnement de rue qui rapporte, si l’on ajoute le stationnement résidentiel, pas moins de 65 millions d’euros par an à la Ville ».

« Rien n’est fait » selon la Marie de Paris

Aujourd’hui, le parc de stationnement parisien est divisé en trois zones : la première, au cœur de la capitale, coûte 3,60 € par heure, la deuxième, qui s’étire, grosso modo, du boulevard de Clichy au nord à la gare Montparnasse au sud, et du Bois de Boulogne à l’ouest jusqu’à Nation à l’est, est tarifée à 2,40 € l’heure, et la troisième, en périphérie, à 1,20 €.

Mais ce tour de vis, déjà drastique, s’accompagnerait d’un autre coup de massue pour les automobilistes : le montant du PV de stationnement, fixé à 17 € aujourd’hui, serait plus que doubler et passerait à 36 euros, anticipe encore Le Parisien. Cette mesure entrerait en vigueur en 2016, date à laquelle les communes auront, comme la prévoit la Loi Métropole adoptée fin 2013, la possibilité de fixer le barème tarifaire de la nouvelle redevance d’occupation du domaine public qui se substituera à l’actuelle amende pénale.
La Mairie de Paris, contacté par Les Echos, a réagi à l’ensemble de ces informations, soulignant que « rien n’est fait » et que « toutes les pistes qui nous permettront de faire autant qu’avant sans toucher aux impôts, sont examinées ».

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