Taxe séjour à Paris : vers des aménagements

Pour rétablir le dialogue avec les professionnels de l’hôtellerie en colère contre la hausse de la taxe séjour, ministre du Budget Christian Eckert propose d’abaisser la pafond du dispositif.

La semaine dernière, les députés ont voté deux amendements destinés à être introduits dans le projet de loi de finances rectificative pour 2014. Ces textes prévoient un relèvement du plafond de la taxe séjour collectée auprès des professionnels de l’hôtellerie, mais aussi la mise en place d’un impôt additionnel en Ile de France, fixé à « deux euros par nuitée » pour financer les transports collectifs du Grand Paris.
Cette annonce a déclenché la colère des professionnels du tourisme qui s’estiment déjà victimes de la « concurrence déloyale » des sites de location de chambres meublées. la semaine dernière, le ministre des Affaires Etrangères Laurent Fabius, également en charge du Tourisme, a pris fait et cause pour les hôteliers et jugé cette mesure fiscale « dangereusement et totalement contraires à la promotion du tourisme qui est une priorité pour l’emploi et l’équilibre extérieur de la France ».
Le ministre du Budget Christian Eckert a donc proposé h plan B qui, en concertation avec les parlementaires, les ministres et les professionnels, pourrait se traduire  par un déplafonnement de la taxe séjour qui passerait ainsi de 8 à 5 euros (par jour et par personne) pour les hôtels 5 étoiles et les palaces. Le plafond serait ramené à 3 euros pour les établissements 3 et 4 étoiles. En dessous de cette gamme, la taxe ne s’appliquerait pas. Les campings en seraient également exempts.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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