Taxe séjour: les hôteliers parisiens dénoncent un « racket »

Une nouvelle taxe sur les séjours hôteliers va être instaurée le 1er septembre en Ile-de-France pour financer des projets de transport. La profession s’insurge.

Début juin, le syndicat des Transports d’Ile-de-France (Stif) avait réclamé l’instauration d’une nouvelle taxe sur les hôtels afin de financer plusieurs projets visant à améliorer les infrastructures de transport en Ile-de-France, dont le prolongement du RER E acté par le plan de Mobilisation. L’Etat ayant pour l’instant fait défaut, ce nouvel impôt, de 2 euros par nuitée, devra assurer la soudure budgétaire.

Un coup dur pour le tourisme ?

Mais Groupement national des indépendants (GNI), qui fédère plusieurs professionnels du secteur, ne l’entend pas de cette oreille, et a assimilé cette mesure à un «racket sur les hôtels», qui jouera en défaveur du tourisme à Paris.

Selon cet organisme, qui regroupe les syndicats Synhorcat, CPIH et Fagiht «Londres talonne Paris, et risque de devenir la première destination touristique en Europe et le secteur doit déjà faire face à la concurrence déloyale des locations meublées courts-séjours ».
Avec cette nouvelle taxe de séjour, les autorités espère dégager 140 millions d’euros de nouvelles recettes  par an, soit l’équivalent ou presque de l’enveloppe que le gouvernement avait promis d’injecter en juillet 2013 dans le cadre du protocole de financement des transports en Ile-de-France.

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