Villes attractives : Paris dans le top 3 européen

L’étude annuelle du conseil en immobilier d’entreprise Cushman & Wakefield montre que Paris améliore ses critères d’attractivité en Europe. Mais la capitale française se positionne toujours derrière Londres.

Londres-Paris-Francfort. C’est, dans l’ordre, le tiercé gagnant du classement établi par Cushman & Wakefield sur le degré d’attractivité des métropoles européennes aux yeux des investisseurs.
La crise économique n’a visiblement pas bouleversé cette hierarchie, stable depuis un an, même si Paris, toujours en deuxième position derrière Londres, a largement amélioré son image en progressant sur certains critères clés.
L’étude European Cities Monitor fonde son analyse sur les opinions exprimées par 500 dirigeants à la tête des plus grandes entreprises européennes ainsi que sur les critères présidant à leurs futurs choix d’implantation dans les principales métroples européennes.
Sur ce dernier point, la capitale française confirme une progression constante depuis deux ans :  classé quatrième au classement, Paris, avec 28 intentions exprimées en 2010 (27 en 2009 et 21 en 2008), devance Londres (26) et reste en Europe de l’Ouest, le territoire privilégié par les investisseurs qui souhaitent installer une entreprise dans les cinq prochaines années.

2. Stratégie immobilière

Plusieurs critères d’implantion sont particulièrement décisifs au regard des chefs d’entreprises : l’accessibilité aux marchés pour 61% des entreprises, la facilité de recruter du personnel qualifié, la qualité des réseaux de télécommunications et  la qualité des infrastructures de transports (le projet Arc Express destiné à améliorer l’efficacité des transports franciliens a certainement beaucoup pesé).
La stratégie immobilière compte aussi beaucoup (36%), et notamment le rapport qualité entre l’offre et le coût des bureaux, un marché en net regain de forme à Paris en 2010.
La capitale française a aussi énormément progressé sur des critères qui lui étaient défavorable jusqu’à aujourd’hui comme « les compétences linguistiques » et « le climat économique créé par les autorités ».

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