D’après une lettre anonyme, des dirigeants syndicaux auraient exigé des faveurs sexuelles auprès d’employées.
Vu qu’apparemment, tout le monde a peur du « Roi », c’est une lettre anonyme qui a mis le feu aux poudres. D’après ladite lettre, reçue fin juin par Pierre Mongin, PDG de la RATP, des dirigeants syndicaux de la régie auraient échangé « leur soutien au déroulement de carrière d’agents, principalement des femmes, contre des faveurs sexuelles ». Principalement dans le viseur, celui qu’on surnomme « Le Roi », à savoir le responsable de l’Unsa. Lequel a d’ailleurs été promu agent de maîtrise récemment.
Après lecture de la lettre, M. Mongin a décidé de diligenter une enquête interne, et au vu des éléments récoltés, de saisir récemment la justice. Car d’après le courrier anonyme, « les femmes qui ont refusé de coucher vivent une vie dure », et les témoins, sous pression, seraient « pénalisés dans leur déroulement de carrière, parce que tout simplement ils ont désobéi à l’exigence du Roi ». Il y aurait une dizaine de victimes, toujours selon la lettre, qui mentionne enfin que les bureaux de l’Unsa à Paris, ainsi que des locaux de la RATP, auraient servi à ces relations présumées (source : Le Point).