Selon une étude de l’Acoss relayée par Le Figaro, 8% des salariés du secteur de la construction travaillaient au noir en 2013. la région Ile-de-France est la plus touchée.
Ce n’est pas un scoop mais il est intéressant de l’attester par des chiffres : le travail clandestin est un véritable phénomène dans les métiers bâtiment. Selon une étude réalisée par l’Acoss citée par le quotidien Le Figaro, 3 129 procès-verbaux ont été dressé par les inspecteurs de l’Urssaf dans les entreprises de ce secteur en 2013. Un résultat en hausse de 9% par rapport à l’année précédente. Comme souvent, cette évolution ne traduit pas forcément une explosion mais plutôt un renforcement des contrôles qui améliore le taux de détection des cas de fraude. Au total, 291 millions d’euros ont été demandés aux 13,7% d’employeurs qui se sont rendus coupables de tels faits. 8% des salariés du secteur étaient concernés en 2013, un chiffre déjà impressionnant mais sans doute moins important que la réalité en raison des subterfuges mis en place par les fraudeurs pour échapper aux fourches caudines des contrôles : souvent, les travailleurs employés au noir exercent en dehors des amplitudes horaires classiques.
Les métiers les plus touchés sont, dans l’ordre, la peinture et la vitrerie (24%), suivie de la maçonnerie (21,9%) et la plâtrerie (18,5%). les redressements ont été les plus nombreux en Ile-de-France (24,3%) et dans un large secteur-est embrassant la Franche-Comté, la Bourgogne et de la région Rhône-Alpes (17,9%).
Dans le grand ouest, le phénomène semble moins important, l’Aquitaine, Poitou-Charentes et Pays de Loire ne regroupant que 5,7% d’établissements fraudeurs constatés.
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