3 000 patrons dans la rue à Paris

La CGPME avait appelé les chefs d’entreprise à battre le pavé, à Toulouse et Paris, pour demander des baisses d’impôt.

Des cadenas par milliers dans les rues de Paris. C’est l’image forte qu’a voulu mettre en exergue la CGPME pour symboliser l’impuissance des chefs d’entreprises face au poids des charges fiscales.
Le cortège des manifestants a lentement pris la route de Bercy où les « cadenas » ont, en guise de métaphore, été verrouillés sur les grilles du ministère. Ils étaient 6 000 selon la CGPME, moins de 3 000 selon la police. « Libérez l’entreprise ! » : c’était un des slogans phares de cette journée.

En novembre, l’UPA des artisans, le Medef, et la Confédération générale des Petites et Moyennes Entreprises (CGPME), s’étaient accordés sur le principe d’une mobilisation commune, une semaine durant (du 1er au 8 décembre). Mais Pierre Gattaz n’a pas lancé ses troupes dans la rue, préférant axer sa stratégie de communication sur « des rencontres entre militants » et une campagne pédagogique sur internet.

Le mot d’ordre du mouvement c’est clairement les baisses d’impôts. Récemment, dans une étude, le Medef a estimé à 30 milliards d’euros les taxes et charges supplémentaires qui se sont abattues sur les employeurs depuis 2010. Un boulet dont le patronat ne parvient pas à se délester, en dépit du CICE (Crédit d’Impôt Compétitivité-Emploi), lancé dès par François Hollande.

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