Attractivité : Paris perd deux places

Paris pointe en sixième position du dernier classement PwC qui mesure le degré d’attractivité de 30 métropoles dans le monde.

8ème en 2011, 4ème en 2012, 6ème en 2013, Paris fait le yo-yo au classement des métropoles les plus attractives du monde. Ce palmarès, établi à partir d’une étude réalisée par le  cabinet PricewaterhouseCoopers (PwC), place Londres en tête, devant New York, Singapour, Toronto et San Francisco. La capitale française reste dans le top 10 mais perd deux places par rapport à la précédente édition : elle se classe 6ème. Une autre ville européenne Stockholm (Suède) occupe le 7ème rang, suivie de Hong Kong, Sidney (Australie) et Chicago (Etats-Unis).

Perte de compétitivité des entreprises

Si Paris fait encore la différence par son offre culturelle, son statut de capital intellectuel, son potentiel d’innovation, sa politique environnementale et l’efficacité de son service de transports, elle cumule des pénalités dans les catégories liées au pouvoir d’achat de ses habitants et à sa qualité de vie.
En mars dernier, une étude réalisée par The Economist Intelligence Unit (EIU) en faisait une des villes les plus chères au monde pour les expatriés, notamment dans le secteur des transports, du logement, de la santé et même…de l’alcool.  Paris paye aussi pour ses le manque de fluidité de sa circulation automobile et la longueur de ses embouteillages : selon la société d’info trafic américaine Inrix, un parisien perd 55 heures par an dans les bouchons !

Paris sort du Top 10 sur la question du logement, un marché en forte tension depuis des années dans la capitale, et perd deux places en termes de puissance économique. Un recul que PwC impute « aux charges qui pèsent sur les entreprises et à faible niveau de croissance du PIB ».