BHV : les salariés refusent de travailler le dimanche

Au Bazar de l’Hôtel de Ville (BHV) de Paris, les salariés opposés à l’accord sur un projet d’ouverture les dimanches sont majoritaires.

Les consultations se poursuivent dans les enseignes concernées par la libéralisation du travail dominical dans la capitale, dans celles surtout qui sont incluses dans les fameuses ZTI (Zones Touristiques Internationales) où les dérogations seront permanentes. En octobre, les salariés de la parfumerie Sephora (groupe LVMH) des Champs-Elysées avaient largement (96%) approuvé l’accord qui prévoyait de nouvelles compensations aux personnels employés le soir ou le dimanche.

Négociations en cours dans les grands magasins parisiens

Au BHV-Rivoli (Groupe Galeries Lafayette), le vent a tourné dans l’autre sens: dans un référendum interne, 640 salariés (contre 627) se sont opposés aux propositions qui leur ont été faites dans le cadre d’un projet d’ouverture dominical. Cet échec pour la direction ne signifie pas que l’enseigne n’ouvrira jamais le dimanche, mais les partenaires sociaux devront se remettre autour de la table pour trouver un accord plus favorable.

La Loi Macron à l’origine de ces assouplissements prévoit que les conditions d’ouverture fassent, dans les entreprises de 11 salariés, l’objet de négociations préalables entre les partenaires sociaux, avec l’obligation d’aboutir à un accord au niveau de l’entreprise, ou de la branche, ou du groupe, ou du territoire.
Toujours en cours, les discussions s’annoncent serrées dans les grands magasins parisiens (Galeries Lafayette, BHV Marais, Bon Marché et Printemps Haussmann)  où les syndicats de la ligne dure (CGT et FO), opposés à la libéralisation du travail dominical, sont souvent majoritaires.

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