Champs Elysées : Le Monoprix contraint de fermer à 21 heures

Après Séphora, c’est le Monoprix des Champs-Elysées (Paris) qui se voit contraint d’avancer ses horaires de fermeture en raison d’un blocage syndical sur un projet d’accord sur la rémunération du travail de nuit.

Les syndicats n’en finissent plus de mettre des bâtons dans les roues des commerçants installés sur les Champs-Elysées. Séphora, poursuivi en justice par une intersyndicale, s’est vu imposer des fermetures à 21 heures, week ends compris. Aujourd’hui, c’est le supermarché Monoprix, habituellement ouvert aux clients jusqu’à minuit, qui doit restreindre ses créneaux horaires, avec une même limite fixée à 21 heures.

Cette décision fait suite à une décision de la Cour d’appel de Versailles qui avait invalidé, en 2006, un accord d’entreprise portant sur la rémunération du travail de nuit. Cet accord devait être renégocié mais les discussions ont achoppé cette semaine en raison du blocage de la CGT, pas favorable aux propositions faites par la direction du groupe.

Quel impact sur les emplois ?

Selon cette dernière, le texte prévoyait « des majorations de 25 à 35% des salaires, des repos compensateurs supplémentaires ainsi que des mesures sur la sécurité ou la mobilité des salariés concernés, qui sont tous volontaires ». Pour le syndicat, « la majorité des salariés ne sont pas favorables au travail de nuit ».
Sur les 300 magasins Monoprix gérés par Casino en France, 94 pratiquent des horaires allant au-delà de 21 heures. Tous devront donc se mettre au diapason dans les prochaines semaines.

Le groupe Casino indique avoir formé un pourvoi en cassation dans l’espoir d’annuler la décision de la Cour d’appel de Versailles.

A propos des emplois, l’enseigne a indiqué qu’elle allait « examiner, magasin par magasin, les réponses à apporter et étudier la situation des collaborateurs concernés ». Environ 19 000 salariés travaillent dans les différents magasins Monoprix.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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