Cinq drones au-dessus de Paris

De petits engins volants ont été signalés par des policiers cette nuit au-dessus de la Tour Eiffel, des Invalides, de la Concorde et de l’ambassade américaine. Une enquête a été ouverte.

A Paris comme dans toutes les agglomérations françaises, personne n’est autorisé à faire voler un drone, sauf sur dérogation préfectorale prise en concertation avec le ministère de la Défense et la direction régionale de l’Aviation civile.
Cette nuit, cinq petits objets volants ont été aperçus dans l’espace aérien de la capitale. Il s’agissait bien de drones, comme l’attestent différents rapports de police. Leurs trajectoires les ont conduits au-dessus de l’ambassade américaine et de la place de la Concorde où elle est d’ailleurs située. D’autres appareils ont survolé la Tour Eiffel et l’Hôtel des Invalides. Les enquêteurs tentent actuellement de déterminer s’il s’agit « d’une action coordonnée », comme le laisse supposer ces cinq vols simultanés semblant viser des lieux emblématiques de la capitale.

Enquête confiée à la GTA

C’est la section de recherche de la gendarmerie des transports aériens (GTA) qui sera chargée de remonter la piste du drone identifié au-dessus de l’ambassade américaine. Les circonstances des quatre autres vols devront être déterminées par la police judiciaire.

Ce n’est pas la première fois que de tels aéronefs (pilotés à distance, rappelons-le) sont repérés au-dessus de Paris, mais « jamais autant en même temps » a confié une source policière. En janvier dernier, un aéronef avait illégalement survolé l’Elysée, ce qui avait abouti à l’ouverture d’une enquête. Régulièrement, les sites nucléaires français sont survolés par des drones, soulevant des interrogations sur la question de leur sécurisation.
On l’a dit, les drones sont interdits au-dessus des agglomérations de paris. En dehors de ces grosses villes, l’autorisation est seulement diurne. Les risques pénaux encourus en cas de non-respect de ces règles développées en accord avec la CNIL,  peuvent aller jusqu’à un an de prison et 75 000 euros d’amende.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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