David Beckham, le nouvel atout marketing du PSG

Le PSG s’est offert David Beckham, la star anglaise aux 115 sélections et 17 trophées, toutes compétitions confondues. Agé de 37 ans, le capital du Spice Boy, adulé dans son pays d’origine, dépasse depuis longtemps le seul cadre sportif. Malgré un salaire qui s’annonce mirobolant, il devrait rapporter des millions au club parisien, toujours en quête de notoriété à l’échelle européenne.

La rumeur avait enflé en fin d’année dernière, à l’heure du mercato d’hiver, pour se dégonfler tout aussi sec, comme une baudruche, à l’issue de la trêve des confiseurs. Annoncé  au PSG à grand fracas médiatique,  Becks avait finalement choisi de prolonger son séjour au soleil du Los Angeles Galaxy  qui évolue au sein de la Major League Soccer (MLS), le championnat nord-américain. La star anglaise s’y est engagée dès 2007,  à la faveur d’un contrat lui assurant une rémunération annuelle de 5 millions de dollars, mais aux retombées marketing énormes (jusqu’à 50 millions par an).

Pour Becks, alors âgé de 32ans, l’enjeu sportif passe déjà au second plan, malgré un bilan qui s’avère au final plus que convenable (une vingtaine de buts), deux titres de champions nationaux et deux parenthèses éclairs au Milan AC en 2008/2009 et 2010.

Un tireur de coup-franc

Son retour officiel en Europe passera donc par Paris. Après son éclipse américaine,  le Spice Boy a cinq ans de plus dans les jambes. Mais, comme il y a un an, l’enjeu véritable est ailleurs. Footballistiquement, Beckham, bien qu’incapable de boucler un match, n’est pourtant pas complètement grillé : réputé pour son extrême précision, ce fabuleux tireur de coup franc pourrait endosser le rôle d’un joker de très haute volée dans les matches au couteau. Son association, même météorique, avec Ibrahimovic fait déjà saliver.

Mais le plus gros bénéfice est attendu côté vestiaires. Beckham apporte avec lui une aura au potentiel marketing hors norme, soigneusement mis en scène avec sa femme Victoria, l’ex-Spice Girl devenue femmes d’affaires dans le secteur de la mode vestimentaire. U
ne ligne de sous-vêtements pour homme, de marque Beckam, va prochainement être lancé en partenariat avec le spécialiste du prêt-à-porter suédois, H&M.

Salaire reversé aux oeuvres de charité

Mais revenons au PSG : le maillot floqué « Beckham » (n° 32) s’annonce déjà comme un collector qui devrait s’arracher comme des petits pains et rapporter des millions d’euros. L’anglais, par sa seule présence (y compris hors du terrain) pourrait aussi contribuer à féminiser le public du Parc des Princes.

Selon le président parisien Nasser al-Khelaïfi, par ailleurs patron de BeIn Sport, Becks est apte à devenir le meilleur ambassadeur pour commercialiser à l’étranger les droits du championnat de France de Ligue 1.
On ne connaît pas le montant de son salaire, Beckham a toutefois souligné qu’il n’avait pas l’intention de le percevoir afin qu’il soit directement reversé  « à des oeuvres de charité pour les enfants avec lesquelles le PSG travaille ».

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