Embouteillages : moins l’enfer à Paris qu’à Marseille ?

Pour la deuxième année consécutive, Marseille ressort du classement TomTom comme la ville la plus saturée de France. Mais Paris n’est pas loin derrière.

Où fait-il bon rouler en France ? Pas à Marseille, mais pas à Paris non plus. Ces deux villes figurent dans le « Flop » 10 du classement réalisé par le concepteur de systèmes GPS TomTom sur le taux d’encombrement de 160 centres urbains dans le monde.

Marseille se classe sixième : sur un trajet d’une heure en période de pointe, un automobiliste y accumule environ 46 minutes de retard (soit 1h46 au total). A Paris, ce retard, sur un parcours de même durée, est inférieur de deux minutes, soit 1h44, mais sur un an, la capitale a engrangé 4 minutes de ralentissement supplémentaire.

Moscou, la ville la plus emcombrée du monde

Bref, si la capitale recueille de meilleurs chiffres que Marseille, la situation reste, en réalité, très comparable dans ces deux villes, les plus peuplées en France il est vrai (1,7 million dans l’aire urbaine de Marseille, 12 millions à Paris) : artères congestionnées, stationnement de véhicules en double voire triple file, arrêt des camions de livraison, récurrence des travaux, signalisation parfois inadaptée et incapacité des transports urbains à absorber davantage de trafic automobile…

Paris et Marseille présentent d’ailleurs les mêmes périodes critiques, le mardi matin et le vendredi soir, et  les heures de relative fluidité :  le lundi soir, le mercredi matin et le vendredi matin.

Sachez qu’à Moscou, la ville la plus embouteillée du monde selon TomTom, un trajet d’une heure dure en fait au moins 2h15. Suivent Istanbul, Rio de Janeiro, Varsovie (4ème), Palerme (5eme), Sao Paulo (7ème) mais aussi Rome (8ème) et Stockholm (10ème).