Entreprises : Paris moins attractive en 2012

Paris a perdu quatre places au classement des capitales mondiales les plus attractives. Elle reste tout juste dans le Top 10, dominé par Londres.

KPMG établit chaque année un classement des capitales les plus attractives du monde pour les investisseurs. L’édition 2012 révèle un net décrochage de Paris qui passe, en un an, de la sixième à la dixième place.
108 entreprises s’y sont implantées l’an dernier. C’est quarante de moins par rapport à 2011. En 2008, point de départ de la crise, Paris avait accueilli sur son sol 192 entreprises.

Londres loin devant Paris

Que s’est-il passé entre temps ? La crise évidemment, le recul des investissements dans le monde et la défiance générale à l’égard de la situation économique de l’Union Européenne. Mais Londres, qui conserve la tête du classement, semble avoir mieux résisté (351 investissements), que son homologue française.

Il paraît que certains que les incertitudes créées par les résultats de l’élection présidentielle a émoussé l’élan des investisseurs étrangers. Comme le souligne Pierre Simon, président de la Chambre de commerce de Paris (CCIP), « la stabilité politique, juridique et fiscale font aussi partie des critères les plus importants pour les investisseurs étrangers», or le changement de présidence et de majorité législative n’apportait guère de garanties et de confiance en la matière.

La concurrence des pays émergents

Derrière Londre, on retrouve deux géants asiatiques, Hongkong (239 implantations) et Shanghai (233). Suivent la brésilienne Sao Paulo (223) puis New York, Pékin, Moscou, Sydney et San Francisco.
Selon KPMG,  « l’émergence des grandes économies Bric bouleverse les équilibres».

Récemment les ministres français de l’Economie (Pierre Moscovici), du Commerce Extérieur (Nicole Bricq) et du Redressement Productif (Arnaud Montebourg)  ont transmis à l’Agence française pour les investissements internationaux, (Afii) un objectif précis  de 1 000 décisions d’implantation par an (soit 40 % de plus qu’aujourd’hui), dont 300 émanant d’entreprises encore non implantées en France.

Post author

Laisser une réponse