Nathalie Kosciusko Morizet candidate à la Mairie de Paris

Jean-Louis Borloo n’ira pas, mais Nathalie Kosciusko Morizet (UMP), actuelle députée-maire de Longjumeau (Essonne) et ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, a annoncé sa candidature aux primaires UMP qui désigneront le principal candidat de la droite aux élections municipales de Paris en 2014.

Ces derniers jours, la rumeur d’une candidature unique du centre et de l’UMP, incarnée par Jean-Louis Borloo (Union des Indépendants), se faisait persistante. Mais à droite, le vent tourne vite : Borloo a démenti jeudi et NKM, poussée par 19 conseillers UMP de Paris favorables à sa candidature, s’est sentie pousser des ailes.

L’ancienne ministre de l’Ecologie de Nicolas Sarkozy, députée-maire UMP de Longjumeau (Essonne) a confirmé ce vendredi, dans une interview accordée au Parisien,  sa candidature aux primaires qu’organisera son parti pour désigner le ou la n°1 qui conduira la liste UMP  lors des municipales parisiennes de 2014.

«J’ai décidé d’être candidate à la mairie de Paris dans le cadre de la primaire ouverte qui a été annoncée. Je souhaite qu’elle soit ouverte le plus largement possible à tous les électeurs, à tous les Parisiens qui souhaitent l’alternance et à tous les candidats», déclare la députée-maire UMP de Longjumeau (Essonne).
«J’ai été sollicitée par des élus de Paris, par des Parisiens. J’ai beaucoup réfléchi, c’est une décision non pas de raison mais de passion. J’ai envie de mener cette bataille» a indiqué NKM, ajoutant que sa candidature est « le fruit d’une réflexion personnelle».

Nathalie Kosciusko-Morizet est née à Paris en 1973 (elle va sur ses quarante ans). Son père François Kosciusko-Morizet fut maire de la commune de Sèvres (Hauts-de-Seine) où Nathalie a effectué la première partie de sa scolarité, avant de rejoindre un lycée privé à Rueil-Malmaison puis le lycée Louis-le-Grand à Paris. Elle est ingénieure de formation (Ecole Polytechnique).

Elle a occupé deux postes ministériels sous l’ère Sarkozy, d’abord au secrétariat d’Etat à l’Economie numérique, puis au Ministère de l’Ecologie.

Post author

Laisser une réponse