Ou quand les Franciliens veulent respirer…

Près de 200 000 Franciliens quittent la région parisienne chaque année. Souvent, vers les grandes métropoles régionales, mais parfois aussi vers des coins plus ruraux.

1 million de départs en cinq ans ! On ne peut pas vraiment parler d’exode, surtout que le nombre d’arrivées doit être lui aussi impressionnant, mais tout de même, le chiffre interpelle. Depuis 2006, en effet, selon Provemploi, 200 000 Franciliens ont quitté Paris chaque année.

Fini le périph’ en 1re, 2nde, 1re, 2nde, fini le speed à tout va, bref fini le boulot – métro – dodo. Bon, on exagère, évidemment que Paris ne se résume pas à cela, et que la province n’est pas non plus un paradis pour Parisiens exilés. Certes. D’ailleurs, quand ils quittent la capitale, c’est dans la majorité des cas pour rejoindre une grande métropole régionale. Du Sud et au soleil de préférence.

 

2. Marseille, premier de la classe

Marseille en tête. Histoire de rester en ville, payer la maison moins chère et pouvoir espérer trouver du boulot en dehors de Paname intra-muros. Mais certains préfèrent rejoindre des régions plus rurales, être au calme, notamment dans le Grand-Ouest de la France, selon le bassin local de l’emploi : sont concernés essentiellement professions libérales et commerçants.

Reste l’option intermédiaire, quitter Paris, mais ne pas trop s’en éloigner malgré tout. L’Oise, l’Eure-et-Loir ou l’Eure sont alors prisées. Pour un peu moins de 20% des cas. Orléans, Creil, Reims, Chantilly, Chartres… Toutes ces communes se situent à 1h30 de la capitale (source : Capital).

Post author

Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

Laisser une réponse