Paris : Des manifestants contre le travail dominical

Le Clic-P a réussi à rassembler plusieurs centaines de manifestants contre la libéralisation du travail du dimanche, prévue par la Loi Macron.

C’est toujours la guerre à Paris entre la maire Anne Hidalgo et le ministre de l’Economie Emmanuel Macron, promoteur du travail dominical instauré par sa loi sur la Croissance, l’Activité et l’Egalité des Chances Economiques. Dans certains magasins, comme le parfumeur Sephora (Champs-Elysées), les salariés ont approuvé l’extension des horaires après 21 heures, mais la fronde continue, partout ailleurs, à « monter en puissance », soutient la CGT, membre du Clic-P avec d’autres syndicats du commerce parisien, Seci-Unsa, Sud et certains éléments dissidents de la CFDT.

Cette confédération est parvenue à rassembler plusieurs centaines d’opposants, ce jeudi, dans le centre de la capitale. La manifestation, composée d’un millier de personnes selon les organisateurs (400 selon les forces de l’ordre), a défilé depuis l’Hôtel de Ville jusque vers les grands magasins concernés au plus haut point par les nouvelles règles en matière d’ouverture dominicale.
Les syndicats protestent notamment contre la mise en place des Zones de Tourisme International dans le périmètre desquelles les magasins pourront, de droit et sans restriction, travailler chaque dimanche. Ces ZTI ont été définies par décret ministériel, un diktat qui a déplu à Anne Hidalgo. L’élue locale redoute un déséquilibre commercial au détriment des petites enseignes et des indépendants. A Paris, les magasins situés boulevard Haussmann, sur les Champs-Elysées, dans le quartiers Montaigne, Maillot, Ternes, Montmartre, Beaugrenelle, Saint-Germain, Saint-Sulpice, Olympiades, Saint-Emilion, Le Marais, république, les Halles, Vendôme et saint-Honoré sont concernés par la réforme.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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