Paris fait fuir les salariés

Paris, c’est bien pour trouver du boulot, mais pas pour y travailler toute sa vie. 80% des salariés exerçant en Ile-de-France seraient prêts à plaquer cette région pour trouver une vie meilleure… ailleurs.

Ces bouchons, ce métro, cet air vicié dans les tunnels, ce ciel pollué, ce RER jamais à l’heure, ces foules d’anonymes, ce temps précieux gâché dans les transports, ces loyers trop élevés, cette vie chère qui va trop vite…

Les salariés parisiens voudraient bien plaquer tout cela. Ils sont nombreux à le penser : 80% des personnes interrogées dans le cadre d’un sondage conduit par Michael page et Page Personnel, disent ressentir cette envie de sortir d’ile de France pour chercher une meilleure qualité de vie en province. Ils pestent contre le coût de la vie, celui de leur logement et desfrais usuels, contre la galère des transports collectifs et, plus globalement, dénoncent la mauvaise qualité qui règne dans cette région. Vu de l’extérieur, la région parisienne n’est guère mieux perçue : moins d’un français sur cinq envisagent d’y travailler.

Les français attirés par le sud

Paris à aucun prix. Mais où poser ses valises alors ? Selon la même enquête, c’est le Sud-Ouest qui reste la région française la plus attractive. 54% des sondés la place au sommet de leur podium. Pourquoi ? Parce que ce territoire combine attractivité urbaine et économique, avec deux métropoles réputées dynamiques (Toulouse et Bordeaux), qualité de vie et climat ensoleillé.
Parmi les autres régions convoitées, citons les deux grandes villes du nord ouest, Nantes et Rennes, Rhône-Alpes avec Lyon, mais aussi le front méditerranéen avec Montpellier côté Languedoc-Roussillon, et Marseille-Nice en Provence Alpes Côte d’Azur (PACA).
Michael page note également la forte mobilité des salariés français : seulement 44% résident et travaillent aujourd’hui dans leur région d’origine.

Post author

Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

Laisser une réponse