Paris : la taxe d’habitation en hausse de +0,9%

La taxe d’habitation payée par les locataires et propriétaires parisiens va légèrement progresser cette année mais son montant (moyen) reste le plus faible de France.

Jusqu’en novembre, les français vont payer leurs impôts locaux, la taxe foncière d’abord, puis la taxe d’habitation et la redevance audiovisuelle. Selon un bilan réalisé par le Forum pour les Gestion des Villes et des Collectivités Territoriales, la hausse globale sera cette année de l’ordre de +0,9% sur l’ensemble du territoire national. Qu’en est-il à Paris ? Avec un montant moyen de 464 euros en 2014 (+5 euros par rapport à 2013), la taxe d’habitation pratiquée dans la capitale est, en valeur, la plus faible de France. La taxe foncière, due par les propriétaires, est aussi l’un des plus basses (640 €, soit 6 € de plus cette année) derrière Lille (599 euros), Villeurbanne (605 euros) et Boulogne-Billancourt (618 euros).

Hausse des bases locatives

Comme partout, ou presque, les taux parisiens ont augmenté sous la mandature municipale précédente, celle du maire Bertrand Delanoë : en 2009, la taxe d’habitation et la taxe foncière ont chacune progressé de +9%, puis de +8% en 2010. Parallèlement, la majorité de gauche avait fait passer l’instauration d’une taxe foncière départementale de 3%.

En dix ans (2001 à 2012), la taxe d’habitation a augmenté de +46% environ, la moitié étant due à la réévaluation des bases locatives votée, non par les Villes, mais pas les parlementaires au niveau national. En revanche, le taux d’imposition décidée par le Conseil de Paris s’est élevé à +22%. En 2011, le locataire d’un appartement de 100 m² à Paris devait débourser 711 euros de taxe d’habitation (moyenne), contre 490 euros dix ans auparavant.

La taxe foncière, elle, a explosé en dix ans (94%) passant, pour le propriétaire d’un appartement de 150 m², de 641 euros (2001) à 1 248 euros (2012). Cette forte hausse s’explique, pour l’essentiel, par une durcissement des taux voté par les conseillers municipaux (+69%), alors que la progression des valeurs locatives s’est « limitée » à +37%.

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