Paris reconfiné : quelles sont les règles à respecter ?

A partir de samedi, les restrictions de déplacement sont durcies dans la capitale. Un nouveau tour de vis, un peu moins serré toutefois qu’il y a un an.

Après des semaines d’atermoiements, Paris (avec l’ensemble des départements d’Ile-de-France), rebascule dans un confinement général. Cette mesure, décrétée jeudi soir par le chef de l’exécutif Jean Castex, laisse un goût amer à la population bousculée dans ses habitudes par la crise depuis un an. La pilule est plus difficile encore à avaler pour les commerçants, dont la plupart va devoir se soumettre à de nouvelles obligations de fermetures administratives, comme au printemps et l’automne 2020. Qui ? Comment et surtout pour combien de temps ?

Les activités de plein air autorisées

La question prend une dimension particulière en Ile-de-France, une région qui concentre un cinquième des français (12 millions). Dans les jours qui ont précédé cette prise de décision, largement arbitrée par l’Elysée, l’objectif recherché par les décideurs nationaux, en lien avec les élus des communes concernées, fut de définir une formule équilibrée mixant une dose de fermeté avec certaines souplesses.

Un principe a servi de fil rouge : contrebalancer la dureté d’un confinement permanent (et non simplement le week-end, comme à Nice et Dunkerque) par un maintien des activités de plein air, réputées moins propices à la circulation du virus que les regroupements en espaces clos.

Voilà le cadre réglementaire auquel les parisiens vont devoir s’astreindre à partir de ce samedi, et pour une période de quatre semaines au moins :
Les attestations de déplacements sont de retour. Mais elles s’appliqueront surtout sur les véhicules qui circuleront de régions à régions. Dans les faits, ces trajets sont interdits, « sauf motifs impérieux et professionnels » a souligné Matignon. Localement, rien n’empêche la population de partir en promenade ou de pratiquer une activité physique, sans limitation de durée. Cette tolérance n’est toutefois valable que dans un rayon de dix kilomètres autour du domicile.

Gros changement par rapport premier confinement : écoles, collèges et lycées vont rester ouverts. La continuité du service scolaire est donc assurée, sans autres réserves que celle d’appliquer strictement les consignes sanitaires de rigueur depuis plusieurs mois : les lycées de la Région qui, jusqu’ici, fonctionnaient en demi-jauge, basculeront dans un système à 100%.

Concernant l’activité économique de proximité, le gouvernement opère un glissement sémantique qui le conduit à abandonner la notion de « commerce essentiel », source de polémique à l’automne dernier, au profit de produits de « première nécessité ». Seules les enseignes incluses dans cette catégories (distributeurs alimentaires, pharmacie, buralistes) sont autorisées à accueillir du public. Les librairies et les disquaires sont concernés par ces ouvertures.

Enfin, les entreprises sont invitées à renforcer le télétravail pour leurs salariés.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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