PSG : le titre a viré au pugilat

De très graves actes de violence ont été commis lundi soir au Trocadéro (Paris) lors de la remise du trophée de champion de France au PSG. 32 personnes ont été blessées dans ce qu’il convient de qualifier d’émeutes urbaines.

Une vraie guerre civile. La remise du Trophée de champion de France au PSG a viré au cauchemar lundi soir aux abords de l’esplanade du Trocadéro où était organisée la cérémonie officielle devant près de 15 000 personnes. Quels trublions se sont mêlés à la cohue ? Supporters ultras (bannis du Parc des Princes en 2010) et venus se venger, prêts à en découdre? Simples casseurs ? Révolutionnaires de tous bords ? Hooligans tous azimuts ? L’enquête le déterminera mais il est peu probable que le pugilat d’hier soir ait été orchestré par un groupe dominant.

Très vite, peu après 19 heures, un mouvement de foule s’est levé, épars dans un premier temps, qui s’est traduit par des actes de vandalisme d’une rare violence, perpétrés par des petits groupes de gens très mobiles et déterminés : jets de pierre et de fumigènes, voitures pillées et brûlées, commerces attaqués et face-à-face musclés entre casseurs et forces de l’ordre. En fait, le gala du PSG n’a duré que cinq minutes, le temps pour quelques joueurs de brandir le précieux trophée avant que les premières barrières de sécurité ne volent devant eux.

Si le calme est revenu au Trocadéo vers 21 heures, les débordements ont gagné d’abord la Tour Eiffel où la soute d’un car de voyageurs a été dévalisée, puis les Champs-Elysées où des interpellations sont intervenues jusque très tard dans la soirée : 39 au total, dont 38 se sont terminées en garde-à-vue. Egalement au bilan de la soirée : 32 blessés.

Le PSG a réagi dans un communiqué : « La fête a été gâchée par quelques centaines de casseur. Cette journée devait être une fête pour Paris, pour le club, pour nos supporters et nos partenaires. Elle a été gâchée par quelques centaines de casseurs qui n’ont rien à voir avec le football et encore moins avec tous ceux qui, lors de chacun des matches, se rassemblent dans l’enthousiasme et en toute sécurité au Parc des Princes ».

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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