Qui dit mairie de Paris ne dit pas sécurité de l’emploi…

Mobilisation des syndicats en cette deuxième semaine du mois de mars 2011, à propos des nombreux emplois précaires ou à temps partiel de la mairie de Paris.

Maïté Errecart est surprise. L’adjointe à la mairie de Paris en charge du personnel ne comprend pas la mobilisation menée par SUD, la CGT et le Supap, remettant sur le tapis les temps partiels et/ou très nombreuses situations précaires de la mairie de Paris : « Nous sommes en négociation avec les syndicats sur ces thèmes, on ne peut pas dire qu’on ne fait rien. Outre l’augmentation des primes, nous avons entamé de très importantes discussions pour améliorer les conditions de travail de tous les agents et résorber les emplois précaires. Nous prévoyons par exemple de titulariser 180 agents de nettoyage sur 600 concernés. Ensuite, nous allons faire travailler au maximum les temps partiels sur d’autres postes pour qu’ils fassent plus d’heures. »

Certes. Mais syndicats et salariés veulent désormais passer à un stade un peu plus concret que celui des « discussions » et des « négociations ». Car, pour l’instant dans les faits, hormis l’augmentation de 200€ de la prime annuelle des 31 000 plus mal lotis, en janvier 2011, pas grand-chose n’a bougé.

 

 

2. … « Depuis des années »

Et ces femmes – dans la très grande majorité des cas -, agents de ménages ou aides à l’enseignement dans les écoles, vivent des fins de mois particulièrement délicates. « Plusieurs centaines sont contractuelles, c’est-à-dire qu’elles ne sont pas titulaires, détaille Frédérique Laizet, de la CGT. D’autres sont à temps partiel et touchent autour de 500 € par mois pour cinq heures par jour. Depuis des années nous demandons à la mairie de résoudre ces situations extrêmement difficiles. »

En attendant, autre dossier mais étroitement lié, le maire de Paris Bertrand Delanoë a promis de baisser les hauts salaires de son administration… (source : Le Parisien).

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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