Quick s’en va, Tiffany arrive : changements d’enseignes sur les Champs-Elysées

Entre les départs quasi certains de Virgin Megastore et de Quick, et l’arrivée du joailler Tiffany & Co pour remplacer le fast food au n°62, la valse des enseignes se poursuit sur la « rive » droite de l’avenue des Champs-Elysées.

Le possible départ de Virgin Megastore, dont le local a été cédé par Groupama à un investisseur qatari (Qatar Investment Authority)  pour 500 millions d’euros, a déjà fait beaucoup parler dans Paris intra-muros lorsque la nouvelle a filtré au printemps.

Quel avenir pour Virgin ?

Si Virgin a toujours démenti ce déménagement,  ce dernier s’inscrirait pourtant dans les nouveaux projets de l’enseigne britannique, détenue par le fonds Butler, qui revoit actuellement son concept de magasin en privilégiant des surfaces plus petites. L’espace occupé par Virgin et Monoprix au 52-60 des « Champs » s’étend sur 4 500 m². Le loyer y atteindrait 7 500 € par m². Il faut dire que l’endroit a un sacré potentiel : c’est le secteur le plus exposé au flux des passants (300 000 par jour en moyenne).

Plus haut, la donne pourrait aussi bientôt changer : selon le quotidien économique La Tribune, Quick envisagerait de quitter son restaurant du « 62 » dont le bail arrive à échéance en mars 2015. Elle conserverait en revanche son établissement du « 122 ».

Loyers en hausse

Le joailler américain Tiffany & Co, également spécialisé dans l’art de la table, serait sur les rangs pour investir le lieu laissé vacant par Quick avant 2015 et l’extinction de son bail.
Cette installation sur la plus belle avenue du monde offrirait, comme ce fut le cas pour Vuitton, un nouveau potentiel à Tiffany, déjà présent rue de la Paix et au Printemps du boulevard Hausmann.

Par ailleurs, « Estée Lauder payera 18.000 euros par mètre carré de loyer annuel pour installer son enseigne de maquillage M.A.C à la place du magasin Infinitif. Un record pour un bail très long, de deux fois neuf ans » signale encore La Tribune.
Preuve que l’endroit ne perd pas en valeur commerciale.

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