La RATP est décidément dans la tourmente. Cette fois-ci, une plainte a été déposée pour détournement de fonds. Dans le viseur, le même homme que lors du récent scandale sexuel.
Sympa, cette rentrée à la RATP ! On a eu droit à un scandale sexuel, on a eu droit à la complicité de l’évacuation d’un camp de Roms, on a maintenant droit à un possible trafic de congés syndicaux… Une plainte a ainsi été déposée par le syndicat Sud pour détournement de fonds. Des agents syndicaux de la RATP auraient bénéficié d’heures de relèves pour assurer leurs responsabilités d’élus.
Dans ce tas d’heures, le « Roi » Gwenaël Eslan, déjà supposément au cœur du scandale sexuel de la fin août, aurait bénéficié de certaines alors qu’il avait d’ores-et-déjà démissionné de son poste de secrétaire général de l’UNSA. D’autres heures lui auraient été payées pour des samedis et dimanches alors que le syndicat est fermé le week-end.
Le but pour M. Eslan et les autres agents aurait donc été d’échapper à des astreintes et d’obtenir des rémunérations supplémentaires. D’après SAT-RATP, qui a enquêté avec Sud, les sommes détournées pourraient tourner autour des 500 000 euros (source : Le Figaro).
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