RATP : « le Roi » nie tout en bloc

Gwenaël Eslan, le syndicaliste mis en cause dans un scandale sexuel au sein de la RATP, crie au complot.

« Le Roi » est « dévasté ». Surnommé ainsi par l’auteur de la lettre anonyme ayant conduit au récent scandale sexuel de la RATP, Gwenaël Eslan se dit au plus bas. Surtout, il nie farouchement avoir échangé des faveurs sexuelles contre des interventions auprès de la direction pour l’avancement de diverses carrières, quelques années dans le rétroviseur.

Et même si « dans le cadre de (ses) fonctions syndicales, (il pouvait) évidemment sensibiliser la direction au dossier d’un salarié si celui-ci venait (lui) parler d’un problème », il assure que « tout ce qui est dit dans cette lettre est faux ». Comment en est-on arrivé là, alors ? L’ancien secrétaire général de l’Unsa-Commercial, actuel secrétaire du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail, a son idée là-dessus.

 

2. Une enquête ouverte

Une de ses décisions, en l’occurrence l’arrêt du versement de la subvention du dit comité, qu’il estime à plus de 6 millions par an, en serait la cause. Et la théorie du complot de faire surface : « On ne me l’a jamais pardonné, car j’ai brisé l’omerta […] A partir de là, on a tout fait pour me virer. »

Pour disséquer le vrai du faux dans cette affaire, prônant le « parole contre parole » jusqu’à présent, la brigade de répression de la délinquance contre la personne a ouvert une enquête préliminaire. Le syndicat Sud-RATP a par ailleurs déposé une plainte contre X pour proxénétisme, trafic d’influence, harcèlements moral et sexuel (source : Le Parisien).

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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