RATP : plainte déposée par une victime supposée

Suite du scandale sexuel de la RATP, avec la plainte d’une des victimes supposées de l’ancien dirigeant syndicaliste de l’Unsa.

A chaque jour son rebondissement. Affaire sexuelle de la RATP, acte 3. Après la lettre anonyme accusant Gwenaël Eslan, ancien dirigeant syndicaliste de l’Unsa, de chantage sexuel, après la réponse de celui-ci, niant tout en bloc, place à la plainte d’une de ses deux victimes supposées. Et à la colère de cette même paignante.

Car les propos du « Roi » dans la presse, ils ne sont pas passés, mais alors vraiment pas : « Depuis ce matin (avant-hier), je pleure pour moi et pour mes petites collègues. Il est en train de jouer les victimes. C’est honteux, c’est horrible ! » En gros, M. Eslan aurait simplement parlé de cette dame – qui tient à garder l’anonymat – à sa direction, elle aurait été promue, mais il ne l’aurait plus vue depuis neuf ans. Et ce d’après ses dires, entendons-nous bien.

2. Le syndicat au nom de la salarié

Réponse de l’accusatrice : « C’est faux. Il a la haine contre moi parce que je n’ai pas cédé à ses avances. J’ai 19 ans de régie et il ne m’a pas fait de faveurs dans le travail. Au contraire, il a détruit ma vie […] J’ai déposé plainte. J’ai mis ma tête sur le billot. »

Pour le coup, la plainte a été déposée en fin de semaine dernière par Olivier Villevieille, l’avocat d’Unsa-RATP, pour « harcèlement moral » contre X, au parquet de Paris. Le syndicat portant plainte au nom de la salariée. Me Villevieille de conclure : « Les faits de harcèlement sexuel étaient prescrits mais il y est fait largement mention dans la plainte » (source : France Soir).