Transmission d’entreprise en Ile-de-France

La transmission d’entreprise est un sujet clé pour les 10 prochaines années. En effet, selon l’âge des gérants, ces derniers devront, en masse, passer la main d’ici 2022. A ce titre, il apparait comme intéressant d’établir un constat sur le marché de la transmission d’entreprise en Ile-de-France. Selon une récente étude menée par le Crocis, à savoir le Centre Régional d’Observation du Commerce de l’Industrie et des Services, plus de 220 000 structures ont un dirigeant qui serait susceptible de prendre sa retraite d’ici 2022, de nombreux emplois sont concernés. Etat des lieux en Ile-de-France.

1 entreprise sur 3 concernée en Ile-de-France

Clairement, sous 10 ans, près d’une entreprise sur trois sera susceptible d’être reprise en Ile-de-France. Un chiffre qui pourrait provoquer l’étonnement chez bon nombre de responsables politiques, et pourtant, il s’agit de la réalité en la matière. Parmi les 220 000 entreprises concernées au sein de la région francilienne, plus de 6 sur 10 concernent des entités proposant des services, et, un 1 sur 4 des structures de commerces. Il s’agit d’entreprises de taille petite qui emploient moins de 5 salariés.

Des emplois à sauvegarder pour la pérennité économique de la région

Derrière le départ potentiel des gérants en place, il y a de très nombreux emplois, à savoir de nombreuses familles qui composent la croissance même de la région. Alors que 6 entreprises sur 10 n’emploient pas de salarié, plus du quart disposent de moins de 5 salariés. A noter que certaines entités sont d’une taille plus importante à savoir entre 10 et 49 salariés, notamment celles spécialisées dans la réparation automobile, l’hôtellerie ou encore la vente de voitures. La croissance même de la région est fonction de la capacité des entreprises à générer des emplois, donc du pouvoir d’achat aux salariés.

La répartition des entreprises dont le dirigeant à plus de 55 ans

Un découpage intéressant est à observer selon l’âge des dirigeants des entreprises et le nombre de salariés. En effet, cela délimite avec précision les secteurs d’activité qui auront besoin en priorité de repreneurs dans les années à venir.

Concernant les entreprises sans salarié, les secteurs de commerce de gros (60 %) et de services (70 %) composent la part la plus importante. De 1 à 5 salariés, les cafés (38 %), les entreprises spécialisées dans la construction (34 %) et le commerce automobile (37 %) sont fortement représentés. De 6 à 9 salariés, le commerce automobile (13 %) et les cafés (11 %) tiennent aussi la corde. De 10 à 19 employés, l’industrie (8 %) et les cafés (8 %) sont les plus représentés. Enfin, concernant les entreprises employantde 20 à 49 salariés, l’industrie (6 %) et le commerce automobile (5 %) sont concernés.

L’objectif des gérants de ces structures lors de la prochaine décade est bel et bien de passer le relais afin de pérenniser les nombreux emplois en jeu. De nombreuses associations et entités liées à la CCI notamment agissent en ce sens sur la région Ile-de-France.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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