Travail le dimanche: Castorama et Leroy-Merlin font appel

Les deux enseignes de bricolage poursuivent en justice leur concurrent Bricorama à l’origine de la procédure qui les a interdit de travail dominical en région parisienne.

Le dossier du travail dominical vire au règlement de compte entre les trois grands spécialistes du bricolage.  Leroy Merlin et Castorama, condamnés la semaine dernière par la justice à fermer quinze de leurs magasins le dimanche, attaquent devant les tribunaux Bricorama qui fut à l’origine de la procédure engagé contre eux. Dans l’impossibilité d’ouvrir le dimanche, faute d’avoir obtenu des dérogations,  Bricorama, qui s’estimait lésé par rapport aux deux autres, avait engagé cette poursuite afin de rétablir un équilibre dans la concurrence et ne pas mettre en péril son business.

L’avocat de la chaîne de magasin confirme la réception « de deux assignations à jour fixe de la part de Castorama et Leroy-Merlin, fixant une audience commune le 14 octobre à la cour d’appel de Paris ».
Pour Me Frédéric Naquet, les trois magasins doivent « soit être tous fermés, soit tous ouverts, mais tous égaux ».
Rappelons que Leroy Merlin et Castorama ont ouvert leurs établissements dimanche dernier au mépris de la décision de justice qui les exposait pourtant à une astreinte provisoire de 120.000 euros par magasin et par dimanche en cas de non respect du jugement.

Il n’est pas certains qu’elles rééditent cet affront le dimanche 6 octobre prochain, Castorama ayant indiqué son intention d’ouvrir que « sous réserve d’obtenir les autorisations nécessaires ».

Quant à la direction de Leroy Merlin, elle ne peut, à ce stade, « pas confirmer l’ouverture de ses 9 magasins concernés dimanche prochain ».

La poursuite engagée contre Bricorama s’accompagne d’une procédure en appel, dans l’espoir d’infirmer le jugement prononcé par le tribunal de commerce de Bobigny.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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