Un foyer spécialisé pour les personnes traumatisées crâniennes : une nouveauté en Ile-de-France

Afin de permettre aux personnes atteintes d’un traumatisme crânien d’acquérir un peu plus d’autonomie, un foyer expérimental a été ouvert en Ile-de-France (14e arrondissement). L’occasion de donner une alternative au placement en établissement spécialisé.

L’ouverture de ce foyer composé de 13 studios et d’un espace collectif, est le résultat de la collaboration de l’Association des familles de traumatisés crâniens et cérébrolésés (AFTC) de Paris, l’association Aurore et le bailleur PARIS Habitat-OPH.

Les logements sont conçus pour s’adapter aux besoins des personnes victimes d’un traumatisme crânien ou d’un accident cérébral. Ainsi, les équipements se composent de matériel médical tel qu’un lit médicalisé.

Le but de ce projet est de donner plus d’autonomie aux personnes atteintes d’un traumatisme crânien et de leur permettre de trouver un logement. L’immeuble accueille actuellement 13 locataires.

Un espace entièrement conçu pour les personnes souffrant d’un handicap

Afin de donner une alternative au placement en établissement, l’ouverture de cet immeuble adapté aux personnes handicapées est composée de nombreuses fonctionnalités. Tout d’abord, des professionnels de l’association Aurore sont présents 24h/24 pour assurer l’aide et la sécurité indispensables aux habitants.

Le matériel est aussi pensé pour répondre aux besoins des personnes atteintes d’un accident cérébral. Les habitants ont des difficultés motrices, sensorielles et cognitives et doivent bénéficier de matériels adaptés à leur handicap.

Un projet fondé sur l’entraide entre les personnes

L’ouverture de ce foyer permet aux personnes handicapées de ne pas souffrir de l’isolement. En effet, l’immeuble est composé d’un jardin et d’un espace collectif qui permet aux habitants et aux professionnels de se retrouver.

Pour un meilleur accompagnement social, un groupe d’entraide mutuelle (GEM) est présent dans l’immeuble et ouvert aux habitants et aux personnes souffrant des mêmes troubles. Ainsi, les locataires choisissent leur accompagnateur et bénéficient d’un service d’accompagnement à la vie (SAVS) ou médico-social pour handicapés adultes (Samsah).