Un petit Argentin en réanimation après son passage à Disneyland Paris

Un garçon de 12 ans est en réanimation à Paris depuis le 23 novembre dernier. Aucune preuve de cause à effet pour l’instant, mais il était monté juste avant dans la Tour de la Terreur.

Rien ne prouve quoi que ce soit à l’heure qu’il est, et aucune responsabilité n’est engagée… à l’heure qu’il est. Mais de nombreuses questions se posent, après la révélation par la presse argentine d’une dramatique affaire. Le 23 novembre dernier, Bautista Riera, âgé de 12 ans, est à Disneyland Paris et monte dans la Tour de la Terreur, attraction qui repose sur les allées et venues d’un ascenseur qui monte et freine très vite aux différents étages.

Clarin.com précise : « En sortant de l’attraction, l’enfant est ravi, mais après quelques pas, il se sent mal. Le père le conduit aussitôt à l’infirmerie. Le médecin de garde, peu après, appelle le SAMU pour le transporter à Neckner. » Disneyland confirme cette version, tout en précisant qu’après, le parc n’a pas à s’immiscer dans cette « question de secret médical ».

 

2. Des doutes sur la chronologie des faits

Une contusion médullaire très forte est détectée par l’IRM, et Bautista est placé en réanimation, paralysé des quatre membres et sous respirateur. Les espoirs d’un rétablissement sont là, mais d’un rétablissement limité. D’après Necker, « s’il n’y a pas de certitude, le lien avec l’attraction est l’hypothèse la plus claire ».

Reste que tout n’est pas clair, justement, puisque dans une enquête signée du journal La Nacion, un responsable de Disneyland Paris s’exprime sous couvert d’anonymat. Selon lui, à aucun moment, « l’enfant n’a perdu l’utilisation de ses jambes » dans le parc d’attractions.

La chronologie des faits de cette journée du 23 novembre est d’ailleurs mystérieuse, puisque toujours aux dires du quotidien argentin, Bautista aurait fait un autre manège après la Tour de la Terreur, se sentant mal seulement ensuite. A suivre (sources : Libération et Europe 1).

Post author

Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

Laisser une réponse